Pétition contre les heures supplémentaires/complémentaires. Nous ne ferons pas d’heures sup

mardi 7 juillet 2009
par  SUD Education NICE
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Dans de nombreux établissements, du collège à l’Université, le nombre d’heures supplémentaires est tel qu’il dispense l’Administration de créer des demi-postes, voire des postes entiers de titulaires.

D’après la commission des finances, on dénombrait en 2007 près de 3 000 000 d’heures supplémentaires pour les seuls enseignants de l’enseignement supérieur, en augmentation de 5,2% par rapport à 2006. Ceci équivaut à 15 000 équivalents temps plein enseignants-chercheurs sur un total de 57000, soit plus de 25%.

Dans les universités, le recours aux heures supplémentaires (dénommées à tort « complémentaires ») est à présent inscrit dans les réformes : plan « réussite en licence », « enseignants-référents ». Dans une interview au journal Metro du 3 juin 2009, Valérie Pecresse déclarait : « Je me place dans une logique d’heures supplémentaires, d’optimisation des moyens, de mobilisation des ressources plutôt que dans une logique de création d’emplois ».

L’idéologie libérale tend à rendre l’universitaire responsable si un enseignement ne peut être effectué par manque de postes de titulaires.

Pourtant, les politiques gouvernementales sont l’unique responsable de cette situation (non remplacement d’un fonctionnaire sur deux ; faible encadrement BIATOSS et enseignants-chercheurs).

En même temps, il y a tout lieu de penser que le décret sur la modulation des services des enseignants-chercheurs adopté le 22 avril 2009 permettra d’intégrer ces heures au temps de service normal, sans rémunération supplémentaire.

Dans l’immédiat, les heures de TP seront comptabilisées 2/3 de TD au-delà du temps de service statutaire.

C’est pourquoi nous devons commencer par refuser lesdites heures et ensuite agir fermement pour qu’elles soient converties en heures statutaires, et ce, malgré le leitmotiv des instances supérieures, qui répètent en boucle l’impossibilité de changer la situation.

Refuser les heures supplémentaires, c’est opter pour une augmentation du nombre de postes aux concours et pour la création de postes de titulaires.

C’est aussi ne pas accepter cette contradiction qui consiste à former de futurs enseignants-chercheurs que nous empêcherons -une fois qualifiés- de travailler, en monopolisant les heures supplémentaires qui devraient être réparties.

De plus, les heures supplémentaires sont incompatibles avec la bonne réalisation des missions qui nous sont confiées car elles sont nécessairement effectuées sur le temps imparti à la recherche.

Le partage et la solidarité doivent se traduire par des actes, c’est pourquoi, nous nous engageons à refuser les heures supplémentaires non obligatoires et à agir collectivement pour permettre leur transformation en postes de titulaires.

signer la pétition : http://www.sudeducation.org/article...


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